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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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cience. Le nom d'idéologie, que l'on a voulu substituer à celui de psychologie, est 
évidemment trop restreint, les idées ne faisant qu'une partie des objets qu'étudie la science 
dont il est ici question et qui ne s'occupe pas seulement des idées et de leur origine, mais encore 
des jugemens, des raisonnemens et des méthodes. Au reste, les faits intellectuels dont 
l'observation lui sert de base et toutes les déductions qu'on tire de ces faits sont absolument 
indépendans des diverses opinions qui ont été émises sur la nature de ce qui pense en nous. Ces 
faits sont les mêmes pour le spiritualiste et le matérialiste, quand ils portent dans leur examen 
le même soin et qu'ils y procèdent également par la méthode qu'on doit suivre dans toutes les 
sciences et qui consiste à enregistrer les faits avant de les comparer, à les comparer et à 
déduire de cette comparaison des lois générales qui puissent nous servir à remonter à leur 
cause. C'est à la science suivante, à l'ontologie, qu'appartiennent les recherches sur la nature 
de la substance pensante, comme celles qui sont relatives à la réalité de l'espace, de la 
matière, à l'existence et aux attributs de la puissance infinie, cause première de tout ce 
qui est. 
2. Ontologie. Par tout ce que j'ai dit sur les quatre sciences du troisième ordre comprises 
dans l'ontologie j'ai suffisamment fait connaître l'objet de celle-ci ; mais il me semble 
nécessaire d'ajouter une remarque importante sur les caractères qui la distin- 
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