point de vue cryptologique consiste toujours tantôt à remonter aux causes des faits connus,
tantôt à déterminer les effets qui doivent résulter de causes connues ; seulement la recherche
des causes se réduit plus souvent à celle des circonstances et des événemens qui ont amené les
faits qu'il s'agit d'expliquer ; et c'est pourquoi les noms de plusieurs des sciences du troisième
ordre correspondantes à ce point de vue, ont dû prendre dans le second règne la terminaison
génie, à laquelle il n'avait pas été nécessaire de recourir lorsqu'il s'agissait des
sciences cosmologiques.
Le plupart des modifications dont nous venons de parler ne se manifestent point encore dans la
psychologie. La psychographie présente le point de vue autoptique de cette science, sans qu'en
puisse dire que le caractère de ce point de vue soit modifié. Seulement, ce n'est plus ici l'oeil
du corps qui observe comme dans la phytographie par exemple, ou l'oeil de l'intelligence comme dans
l'arithmographie mais l'oeil de la conscience se repliant sur elle-même pour voir sa propre
pensées et distinguer tous les démens dont elle se compose.
Le caractère du point de vue cryptoristique se retrouve aussi sans modification dans la logique
qui a pour objet de résoudre cette question si importante de la psychologie : la vérité ou
la fausseté de nos jugemens. La méthodologie, où il est question de la comparaison de
diverses méthodes de classer, de raisonner, de déduire ou d'enseigner, est évidemment le point de
vue troponomique de la psychologie. Quant aux recherches qui se rapportent à l'origine des idées ;
et dont se compose l'idéogénie, elles présentent le point de vue cryptologique de la science de
la pensée humaine, tel précisément que nous l'avons reconnu dans toutes les sciences dont nous
nous sommes occupés dans la première partie de cet ouvrage.
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