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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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manière dont il a acquis ces idées, les circonstances et les motifs qui ont déterminé le 
jugement qu'il en a porté, et c'est là l'objet de la science du troisième ordre, qui a reçu le 
nom de logique, que je lui conserverai. 
Mais quand il s'agit d'idées, de croyances qui ont précédé toutes les époques que notre 
mémoire peut nous retracer, telles que celles que nous avons de la matière, et de l'existence, 
dans d'autres hommes, d'intelligences semblables à la nôtre, ce n'est plus sur l'examen des 
circonstances et des motifs qui les ont déterminées, que le même discernement du vrai et du faux 
peut être fondé, puisque nous n'avons plus aucun souvenir de ces circonstances et de ces motifs. 
Il ne doit donc plus appartenir à la logique et devient l'objet d'autres sciences dont il sera 
question dans le paragraphe suivant, et qui comprennent non seulement les idées et les croyances 
dont nous venons de parler, mais encore tout ce qui est relatif à la distinction entre les 
substances inertes et matérielles, et les substances motrices et pensantes, entre les êtres 
créés et l'Etre infini et éternel dont ils ont reçu l'existence. 
3. Méthodologie. Une autre science que l'on réunit ordinairement à la logique, mais que 
je crois devoir en distinguer, a pour objet d'enchaîner, d'une part, nos connaissances pour les 
disposer dans l'ordre le plus convenable, de l'autre, les jugemens qui 
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