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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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Je m'occuperai d'abord des groupes formés de vérités qui, se ressemblant à la fois par la nature 
de l'objet et le point de vue sous lequel il est considéré, me paraissent correspondre aux 
familles naturelles des végétaux et des animaux. C'est à ces groupes que je donnerai le nom de 
sciences du troisième ordre. 
a. Je parcourrai successivement ces sciences ; je les définirai en indiquant l'objet auquel 
elles se rapportent, et le point de vue sous lequel cet objet y est considéré ; et lorsque la 
limite entre une d'elles et les sciences voisines ne résultera pas immédiatement de cette 
indication, j'insisterai sur les caractères d'après lesquels cette limite doit être tracée. 
C'est à cette occasion que, quand l'usage aura établi une distinction qui ne me paraîtra pas 
fondée sur la nature des choses, j'exposerai les motifs qui m'ont déterminé à la changer. 
b.Mais si je parcourais ainsi, sans interruption, toute la série des sciences du troisième 
ordre, je n'offrirais au lecteur qu'une énumération sans fin, qui lui ferait perdre de vue des 
rapports que je veux lui faire saisir. Dès que j'aurai examiné toutes les sciences du troisième 
ordre relatives à un même objet spécial considéré sous tous ses points de vue, je m'arrêterai 
un instant pour former, de leur ensemble, une science du premier ordre. Et comme parmi les sciences 
du troisième ordre comprises dans une science du premier, les unes contiendront 
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