Accueil
Rechercher dans les textes édités
Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
|<       <      Page 18      >      >|
Aller à la page
l'importance d'une telle classification. J'ai dit plus haut pourquoi ces tentatives ont eu en 
général si peu de succès, pourquoi elles ont si peu servi aux progrès des sciences. Mais il n'en 
serait pas ainsi d'une classification fondée sur la nature même des choses et de l'intelligence 
humaine, elle présenterait de grands avantages, dont plusieurs frappent au premier aperçu. 
Tout le monde voit qu'une classification vraiment naturelle des sciences devrait servir de type 
pour régler convenablement les divisions en classes et sections, d'une société de savans qui se 
partageant entre eux l'universalité des connaissances humaines, voudraient que sciences 
mathématiques, physiques, morales et politiques, histoire, procédés des arts, etc., rien ne fût 
étranger à leurs travaux. 
Qui ne voit également que la disposition la plus convenable d'une grande bibliothèque, et le plan 
le plus avantageux d'une bibliographie générale ou même d'un catalogue de livres plus restreint, 
serait encore le résultat d'une bonne classification de nos connaissances ? que c'est à elle 
d'indiquer la meilleure distribution des objets d'enseignement et le nombre des cours, soit dans les 
établissemens destinés à l'instruction commune, soit dans les écoles supérieures ? 
Et si l'on voulait composer une encyclopédie vraiment méthodique où toutes les branches de nos 
connaissances fussent enchaînées , au lieu d'être 
|<       <      Page 18      >      >|
Aller à la page
Télecharger le PDF en format texte ->Créer son extrait avec MonPDF Marquer cette page avec votre compte ICEberg+

© CRHST/CNRS, 2005 / Développé sous ICEberg 4.0.2 / hébergement CC-IN2P3 / Directeur de publication : Christine Blondel, responsable informatique : Stéphane Pouyllau