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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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Mais si, comme il arriva à l'égard des végétaux, lorsque Bernard de Jussieu eut formé ses 
familles naturelles de tous les genres alors connus, on avait déjà, à l'égard des connaissances 
humaines, réuni les vérités dont elles se composent en sciences plus étendues, correspondantes 
non aux genres, mais aux familles des plantes, il ne resterait plus qu'à classer ces dernières 
sciences comme le digne héritier du nom et du génie de ce grand botaniste acheva son ouvrage en 
classant les familles naturelles. 
Lorsque plusieurs sciences d'un certain ordre se trouvent ainsi comprises dans une science de 
l'ordre précédent, leur distinction peut provenir de ce que chacune d'elles n'embrasse qu'une 
partie des objets dont cette dernière étudie l'ensemble, ou bien de ce que ces sciences, en 
quelque sorte partielles, embrassent également tout cet ensemble, mais que chacune d'elles 
l'étudie sous un point de vue particulier. En réunissant, par exemple, sous le nom de zoologie 
toutes les vérités relatives à la connaissance des animaux, on dira, dans le premier cas, que la 
zoologie comprend la mammalogie, l'ornithologie, l'entomologie, etc. ; et dans le second, qu'elle se 
compose de la zoographie, à laquelle s'est borné Buffon ; de l'anatomie animale, objet des travaux 
de d'Aubenton ; de l'anatomie comparée de l'illustre Cuvier, etc. ; ces sciences embrassant 
également tout le règne animal, mais le considérant, la première sous le point de vue des formes 
extérieures 
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