Accueil
Rechercher dans les textes édités
Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
|<       <      Page vj      >      >|
Aller à la page

indépendamment de l'utilité que nous en retirons pour la distinguer de la technologie ; je 
dis enfin indépendamment des modifications que ces propriétés ou ces phénomènes éprouvent  
selon les temps, les lieux et les climats, pour fixer d'une manière précise les limites qui la 
séparent de la géographie physique et des autres sciences qui ont pour objet l'étude du globe 
terrestre. 

2°. Quelles sont les différentes branches de la physique générale ainsi circonscrite, qu'on 
peut considérer, à volonté, comme autant de sciences particulières, ou comme les diverses 
parties de la science plus étendue dont il est ici question. 
Depuis long-temps j'avais remarque qu'il est nécessaire, dans la détermination des caractères 
distinctifs d'après lesquels on doit définir et classer les sciences, d'avoir égard non-seulement 
à la nature des objets auxquels elles se rapportent, mais encore aux divers points de vue sous 
lesquels on considère ces objets. Je partageai donc la physique générale en deux ordres de 
sciences suivant les divers points de vue sous lesquels on peut considérer les propriétés 
inorganiques des corps. Je la divisai d'abord en physique générale élémentaire et en 
physique mathématique. Pour tracer une ligne de démarcation entre ces deux parties de la 
physique géné- 
|<       <      Page vj      >      >|
Aller à la page
Télecharger le PDF en format texte ->Créer son extrait avec MonPDF Marquer cette page avec votre compte ICEberg+

© CRHST/CNRS, 2005 / Développé sous ICEberg 4.0.2 / hébergement CC-IN2P3 / Directeur de publication : Christine Blondel, responsable informatique : Stéphane Pouyllau