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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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médicales que l'individu peut devenir un objet d'étude ; et même, à l'égard des races, 
la zoographie doit se borner à les décrire, et laisser aux sciences médicales le soin de faire 
connaître les changemens que les modifications qui les caractérisent peuvent apporter aux régimes 
et aux médications qui leur conviennent. 
La nosologie et la médecine pratique ne sont pas séparées de la physiologie par des raisons 
moins évidentes. Le physiologiste doit se borner à expliquer les fonctions des organes et les 
phénomènes vitaux qui ont également lieu, soit que l'animal se trouve ou non dans l'état de 
santé. Mais les changemens que les maladies apportent dans les fonctions des organes et dans les 
phénomènes de la vie, sont un objet d'étude étranger à ses recherches, et dont on doit former, 
comme je le fais ici , des sciences très-distinctes de la physiologie. 

B. Classification.
Ces quatre embranchemens, relatifs au monde matériel, forment par leur réunion le règne des SCIENCES COSMOLOGIQUES, qui se divise naturellement en deux sous-règnes. Le premier embrasse toutes les connaissances humaines relatives à l'ensemble inorganique du monde. J'ai déjà remarqué, page 128, que cet ensemble inorganique est le monde proprement dit,
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