l'anatomie et de la physiologie animales qui est relative soit à l'homme, soit aux animaux
domestiques. Mais des considérations de ce genre ne doivent être admises, lorsqu'il s'agit de la
classification générale de toutes les vérités que l'homme peut connaître, qu'autant qu'elles
sont en harmonie avec la nature et les rapports mutuels de ces vérités. Or, les caractères
d'après lesquels j'ai distingué les sciences médicales des sciences naturelles ne me paraissent
laisser aucun doute sur la nécessité de ranger, dans une classification de ce genre, l'anatomie et
la physiologie animales parmi ces dernières. D'après ces caractères, l'anatomie animale ne peut
être placée qu'à la suite de la zoographie ; et quant à la physiologie animale, dont l'objet est
d'expliquer la formation des organes, et leurs fonctions, telles qu'elles ont lieu en général dans
les animaux, elle doit aussi faire partie de la zoologie et y être placée après les autres
sciences du troisième ordre dont cette dernière est composée ; parce qu'elle suppose toutes les
connaissances renfermées dans les trois précédentes, et en particulier, celles des
classifications naturelles qu'établit la zoonomie, attendu que, pour traiter complétement de la
physiologie animale, il faut suivre les mêmes fonctions successivement dans les divers
embranchemens, classes, ordres, etc., du règne animal.
Cette difficulté, relativement à la place que doi-
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