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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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potasse, nommé felspath, etc. Lorsque de l'étude de la géographie physique, on passe à celle de 
la minéralogie, on possède la connaissance des terrains, qui est indispensable pour que l'on 
puisse donner à cette dernière science tout le développement qu'elle comporte. Déjà, en ne 
considérant la minéralogie que comme on le fait ordinairement, cette connaissance est nécessaire 
pour que le minéralogiste puisse dire dans quels terrains se trouvent chaque espèce minérale, et 
surtout chaque variété d'une même espèce ; mais la connaissance des terrains est bien plus 
nécessaire encore quand on considère la minéralogie comme je crois qu'on doit le faire, 
puisqu'alors cette science consiste essentiellement dans la recherche des matériaux homogènes et 
des roches dont les terrains sont composés, de même que l'anatomiste se propose de reconnaître 
les tissus homogènes et les organes dont sont composés les êtres vivans. Le principal objet de la 
minéralogie, considérée sous ce point de vue, est de dire : Tel minéral homogène , ou telle 
roche se trouve dans tel ou tel terrain, et y présente telles ou telles variétés. Comme 
l'anatomiste dit, par exemple : Le tissu osseux ne s'observe que dans les animaux à squelette 
intérieur, et prend, dans la plupart de ceux qui vivent dans l'eau, les caractères particuliers 
qui distinguent les arètes des os des autres vertébrés, ou bien : L'organe destiné 
spécialement à lu respiration disparaît.  
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