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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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le caractère essentiel est précisément d'agir sur les corps, pour les modifier de la manière qui 
nous est la plus avantageuse. Toute application des mathématiques aux besoins de la société 
appartient aux sciences comprises, soit dans les autres embranchemens du règne cosmologique, soit 
dans ceux du règne noologique. 
Dans la récapitulation que nous allons faire des sciences physiques, naturelles et médicales, 
nous signalerons les applications des mathématiques qui doivent en faire partie. Quant à celles 
qui se rapportent à des sciences du règne noologique, c'est dans la seconde partie de cet ouvrage 
que j'aurai à m'en occuper. Telles sont, par exemple, les applications de la théorie des 
probabilités à la logique et à la jurisprudence ; celles de l'astronomie à une science du 
troisième ordre, comprise dans l'ethnologie, et qui a pour objet de déterminer avec précision la 
position des lieux que l'ethnologiste nous fait connaître, ou qui ont été le théâtre des 
événemens que raconte l'historien, science à laquelle j'ai donné le nom de toporistique, 
et qui est, à l'égard de la situation de ces lieux, ce que la chronologie est par rapport à 
l'époque des faits historiques. Telles sont encore les applications de la géométrie à 
différentes branches de l'art militaire, et particulièrement à la science des fortifications, 
que, par un rapprochement tout à fait contraire, selon moi, à l'ordre naturel des connaissances 
hu- 
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