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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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naturelle de toutes les connaissances humaines ; c'est maintenant qu'il convient de faire cesser 
cette indécision, en ayant soin, à mesure qu'il sera question des différentes sciences 
cosmologiques, de déterminer celles où ces vérités, ces groupes de vérités, doivent être 
rangés. 
Pour cela il faut se rappeler deux principes, que j'ai déjà indiqués dans plusieurs endroits de 
cet ouvrage ; savoir : 1°. qu'on ne doit jamais séparer les connaissances relatives à un même 
objet étudié dans un même but : 2°. que ces connaissances ne doivent, en général, être 
placées dans l'ordre naturel, qu'après les sciences sans lesquelles les vérités dont elles se 
composent, ou les procédés qu'elles étudient, ne sauraient être bien compris. Ce qui n'empêche 
pas qu'elles ne puissent venir après une science à laquelle elles fourniraient des instrumens ou 
des matériaux, pourvu qu'on pût se servir de ces instrumens, employer ces matériaux, sans 
connaître les sciences à l'aide desquelles on construit les uns et on se procure les autres. 
Autrement il serait impossible de satisfaire au principe dont nous parlons. C'est ainsi, comme on 
l'a déjà vu, page 100, que la technologie peut être placée, sans inconvéniens, avant 
l'oryctotechnie, l'agriculture et la zootechnie, qui lui procurent les matériaux dont elle a besoin 
; tandis que ces sciences ne pourraient la précéder, sans qu'une partie des procédés dont elles 
font usage, des motifs qui en dé- 
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