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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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On sera peut-être étonné du grand nombre de sciences dans lesquelles se trouve ici partagé le 
groupe des connaissances relatives à l'art de guérir. Mais si on y réfléchit, on verra que ces 
divisions existent réellement ; que chacune est assez importante pour être considérée comme une 
science à part, par le nombre et la variété des vérités qu'elles renferment. On sait au reste 
combien ces divisions ont été plus multipliées encore dans les ouvrages des médecins, tant 
anciens que modernes. Je n'ai eu presque qu'à choisir entre des noms connus depuis long-temps ; 
mais la plupart de ces noms n'étant pas définis avec précision, j'ai dû les définir de manière 
à établir entre les différentes sciences médicales des limites tranchées, et appeler 
successivement l'attention sur chacune des parties de cet ensemble. Quelle que soit l'importance de 
ces sciences relativement au but qu'elles se proposent, la conservation ou le rétablissement de la 
santé, peut-être en ont-elles une plus grande encore aux yeux de ceux qui mettent au premier rang 
les progrès de l'intelligence humaine, on sait que c'est aux recherches persévérantes que les 
médecins ont faites de tout temps dans la vue de perfectionner leur art, que nous sommes redevables 
de la plupart des sciences physiques et naturelles ; sans eux la chimie, la botanique, l'anatomie, 
la physiologie animale et beaucoup d'autres sciences n'existeraient peut-être pas. 
OBSERVATIONS. Il me semble presque inutile d'insister ici sur
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