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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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objet d'appliquer aux individus malades toutes les connaissances acquises dans les sciences 
précédentes, pour déterminer la maladie, le traitement qui lui convient, et, autant qu'il est 
possible, prévoir l'issue qu'elle doit avoir. Je me bornerai à observer que la nosologie, comme la 
physique médicale, sont des sciences où l'on ne s'occupe que des faits généraux, indépendamment 
des dispositions particulières des individus, et que c'est dans l'hygiène et la médecine pratique 
seules qu'on a égard à ces dispositions. Dans les deux embranchemens précédens, la première et 
la troisième des quatre sciences du premier ordre dont ils étaient composés, nous offraient des 
sciences proprement dites ; la seconde et la quatrième présentaient le caractère d'applications 
utiles qui en distinguent les groupes de vérités auxquels on a donné le nom d'arts. La même 
chose se retrouve ici jusqu'à un certain point ; la physique médicale et la nosologie sont des 
sciences proprement dites, l'hygiène et la médecine pratique ont pour objet l'application aux 
besoins de l'homme des vérités étudiées dans les deux premières ; mais le caractère d'art ne 
s'y prononce complètement que dans l'hygiène et la médecine pratique proprement dites, parce 
qu'avant d'en venir à l'application, il faut que l'hygiène et la médecine pratique générales 
étudient comme simple objet de connaissance, l'une les divers tempéramens, l'autre les signes 
caractéristiques des maladies. 
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