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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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nière dont on doit asseoir le prognostic d'une maladie, immédiatement après la 
détermination du diagnostic, et avant de s'occuper du traitement qui lui convient. Mais 
outre ce que je viens de dire sur la nécessité d'avoir arrêté le traitement qu'on croit le plus 
convenable avant de pouvoir prévoir l'issue favorable ou fatale de la maladie, dans tous les cas 
où cette issue dépend du traitement, ce qui suffirait seul pour placer la prognosie après la 
thérapeutique spéciale ; il arrive bien souvent qu'on ne peut conjecturer, avec quelque degré de 
certitude, l'issue de la maladie, qu'après qu'on a vu le succès ou l'inutilité des premiers 
secours qu'on a administrés, c'est-à-dire, après l'emploi des moyens de la thérapeutique 
spéciale, nouvelle raison de placer celle-ci avant la prognosie, dont les jugemens doivent souvent 
consister à dire : l'issue de telle maladie sera favorable ou fatale, suivant que tel remède 
produira ou ne produira pas tel effet, et peuvent changer, dans le cours d'une même maladie, 
non-seulement d'après de nouveaux accidens, mais encore d'après les effets produits par le 
traitement auquel on a eu recours. 

b. Classification.
C'est dans les quatre sciences du troisième ordre que nous venons de parcourir, c'est surtout dans les deux dernières que les connaissances relatives aux maladies prennent le caractère d'un art ; on
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