nière dont on doit asseoir le prognostic d'une maladie, immédiatement après la
détermination du diagnostic, et avant de s'occuper du traitement qui lui convient. Mais
outre ce que je viens de dire sur la nécessité d'avoir arrêté le traitement qu'on croit le plus
convenable avant de pouvoir prévoir l'issue favorable ou fatale de la maladie, dans tous les cas
où cette issue dépend du traitement, ce qui suffirait seul pour placer la prognosie après la
thérapeutique spéciale ; il arrive bien souvent qu'on ne peut conjecturer, avec quelque degré de
certitude, l'issue de la maladie, qu'après qu'on a vu le succès ou l'inutilité des premiers
secours qu'on a administrés, c'est-à-dire, après l'emploi des moyens de la thérapeutique
spéciale, nouvelle raison de placer celle-ci avant la prognosie, dont les jugemens doivent souvent
consister à dire : l'issue de telle maladie sera favorable ou fatale, suivant que tel remède
produira ou ne produira pas tel effet, et peuvent changer, dans le cours d'une même maladie,
non-seulement d'après de nouveaux accidens, mais encore d'après les effets produits par le
traitement auquel on a eu recours.
b. Classification.
C'est dans les quatre sciences du troisième ordre que nous venons de parcourir, c'est surtout dans
les deux dernières que les connaissances relatives aux maladies prennent le caractère d'un art ;
on
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