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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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le médecin doit délerminer le traitement, y comprendre l'emploi du quinquina prescrit à l'époque 
convenable, déterminée par le retour des paroxismes, et établir un prognostic tout opposé au 
premier, en disant : Le malade guérira par l'emploi du quinquina. Tous les moyens qui 
peuvent aider le médecin à résoudre ce grand problème de l'issue d'une maladie d'après la 
connaissance, soit des causes des phénomènes morbides, soit de l'action des remèdes, qu'il a 
puisée dans la physiologie médicale, constituent une nouvelle science du troisième ordre, à 
laquelle on peut donner le nom de prognostique ou de prognosie, 
πρ?γνωτις , connaissance de ce qui doit arriver, mot que 
l'usage a depuis long-temps restreint aux prognostics de la médecine. J'ai préféré 
prognosie, quoique j'aie employé précédemment le mot diagnostique pour une science 
analogue ; outre l'euphonie, j'ai été déterminé dans ce choix par le désir de mettre plus 
d'harmonie dans ma nomenclature des sciences, en indiquant par cette désinence que la prognosie est 
une de celles qui exigent des connaissances plus approfondies. 
Il m'est arrivé, relativement à l'ordre que j'établis ici entre la thérapeutique spéciale et 
la prognosie , la même chose qu'à l'égard de celui dans lequel j'ai rangé précédemment la 
thérapeutique générale et la physiologie médicale ; l'on m'a objecté surtout que l'usage était 
de traiter de la ma- 
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