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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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comprends les divers traitemens qui peuvent lui être prescrits. C'est cette considération qui m'a 
déterminé à donner à la science du premier ordre, formé de la réunion de ces quatre sciences 
du troisième, le nom de NOSOLOGIE, de préférence à celui de pathologie, dont l'étymologie est 
à peu près la même, mais auquel l'usage a imposé une signification trop restreinte, en ce qu'on 
en exclut tout ce qui est relatif au traitement de la maladie, restriction qui rend celui de 
nosologie plus convenable pour désigner l'ensemble de la science du premier ordre qui comprend tout 
ce que nous savons sur les maladies, et sur les traitemens qui conviennent à chacune d'elles, 
lorsque l'on considère ces deux objets d'étude d'une manière générale. 
La nosologie se divisera en deux sciences du second ordre, la NOSOLOGIE PROPREMENT DITE qui 
comprendra la nosographie et l'anatomie pathologique ; et l'IATROLOGIE, où je réunirai la 
thérapeutique générale et la physiologie médicale. On ne trouve pas dans les écrits des auteurs 
grecs que le temps a épargnés le mot ?ατρολογ?α, 
mais on y trouve le verbe ?ατρολογ?ωje disserte, 
ou j'écris un traité sur la médecine, la guérison des maladies, dont il se déduit 
précisément comme les Grecs eux-mêmes ont tiré 
τεχνελογ?α de 
τεχνελογ?ω. Je crois que, dans la vue de 
former un nom pour la science du second ordre dont il s'agit ici, il est bien plus dans le génie de 
la langue grecque de faire le mot iatrologie, comme 
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