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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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convaincu qu'outre que cette subdivision est une de celles dont je ne dois pas m'occuper, elle 
tendrait à séparer des considérations qui se trouvent naturellement réunies lorsqu'on s'occupe 
successivement des diverses maladies. 
C'est pourquoi j'ai préféré le nom de Physiologie médicale à celui de Physiologie 
pathologique, dont on se sert ordinairement pour désigner l'étude des causes des phénomènes 
morbides. J'aurais pu à la vérité proposer d'en étendre le sens, de manière à y 
comprendre tout ce qui doit faire partie de la science du troisième ordre dont il est ici 
question ; mais l'ancien usage de le restreindre à cette étude aurait toujours mis dans l'esprit 
une confusion facile à prévenir, en préférant la dénomination plus convenable de Physiologie 
médicale. 
Quoique les définitions données jusqu'ici des diverses sciences dont j'ai parlé, me paraissent 
suffisantes pour en déterminer complétement les limites respectives, je crois devoir donner un 
exemple propre à prévenir toutes les difficultés qui pourraient rester à ce sujet dans l'esprit 
du lecteur. Supposons, qu'il s'agisse du vomissement. 
Considéré comme une fonction organique, il appartient à la zoologie : les dispositions de 
l'organe digestif qui peuvent le rendre impossible dans certaines espèces d'animaux, doivent être 
étudiées dans l'anatomie de ces espèces ; la détermination 
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