Accueil
Rechercher dans les textes édités
Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
|<       <      Page 154      >      >|
Aller à la page
la conservation de la santé, en cherchant de quelles maladies un individu donné peut être 
menacé, et quels sont les moyens qu'il doit employer pour les prévenir ; cette science dont je 
vais parler sous le nom de prophylactique, devait dès lors, comme la précédente, faire partie de 
l'hygiène. Enfin, je reconnus que la signification de ce dernier mot, suivant l'usage adopté par 
les médecins, était encore plus étendue, et que, dans la science ainsi nommée, il fallait 
comprendre en outre tout ce qui est relatif à la connaissance des tempéramens, 
c'est-à-dire, la crasiographie et la crasioristique. J'ai donc été obligé de créer un nouveau 
mot pour celle qui se borne à l'emploi des moyens hygiéniques et aux lois qui doivent le régler, 
et je n'ai point trouvé d'autre moyen de lui assigner un nom convenable, que de la désigner sous 
celui d'hygionomie, ou science des lois relatives â la santé, ûret'a, conformément à ce que 
j'ai fait pour les sciences où l'on se propose de déduire des lois générales de la comparaison 
des faits observés. On dira peut-être que l'on peut déterminer théoriquement, dans certains cas, 
les exercices et le régime qui conviennent aux divers tempéramens ; mais qui ne voit que toute 
théorie à ce sujet ne peut être déduite elle-même que de la comparaison des faits, et que si 
l'observation n'avait pas fait remarquer les bons effets de ce qui est utile, les inconvéniens de 
ce qui est nuisible, on n'aurait pas 
|<       <      Page 154      >      >|
Aller à la page
Télecharger le PDF en format texte ->Créer son extrait avec MonPDF Marquer cette page avec votre compte ICEberg+

© CRHST/CNRS, 2005 / Développé sous ICEberg 4.0.2 / hébergement CC-IN2P3 / Directeur de publication : Christine Blondel, responsable informatique : Stéphane Pouyllau