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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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encore aux animaux que nous pouvons observer d'assez près pour les étudier sous ce point de vue. 
Ces causes sont, par exemple, les alimens dont ils se nourrissent, la température ou les divers 
degrés d'humidité de l'air qu'ils respirent, les lieux qu'ils habitent, leurs travaux habituels, 
les divers genres d'exercices des organes locomoteurs et des organes des sens, les différens modes 
de repos plus ou moins prolongés, etc. L'étude des modifications utiles ou nuisibles produites 
dans l'économie animale par ces différentes causes, est l'objet d'une science que les grecs ont 
nommée d'διαιτητικ?, d'où nous avons tiré le nom de 
diététique que je lui conserverai. 
Ce que nous avons remarqué plus haut relativement à la traumatologie et à la pharmaceutique, 
s'applique également à la diététique. On doit, par exemple, comprendre dans cette dernière 
science les expériences faites dans la vue de juger des avantages que nous pourrions retirer des 
nouvelles substances alimentaires proposées par ces hommes qui en multipliant nos moyens 
d'existence, se sont placés au premier rang des bienfaiteurs de l'humanité, mais non celles qu'on 
ferait pour étendre nos connaissances en physiologie, expériences qui doivent être rapportées à 
cette dernière science. 
C'est aussi dans la diététique qu'on doit étudier les conséquences nuisibles d'un exercice 
forcé ou 
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