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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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cine opératoire. Quoique la connaissance des effets funestes produits par les plaies, les 
fractures, etc., soit aussi nécessaire au chirurgien que celle des instrumens dont il se sert et 
des opérations qu'il doit pratiquer, et que ces deux genres de connaissance, si on voulait les 
distinguer, ne pussent donner lieu, dans la science du troisième ordre qui nous occupe, qu'à une 
de ces divisions du quatrième ou du cinquième, étrangères au plan de mon ouvrage, il m'était 
évidemment impossible de donner cette extension à la signification des mots chirurgie ou médecine 
opératoire, dont l'étymologie, conforme à l'usage qu'on en fait, est en contradiction manifeste 
avec une semblable extension. J'ai donc cru devoir adopter, pour désigner la science du troisième 
ordre dont nous parlons, le nom de traumatologie, τρα?μα, plaie, 
contusion, blessure, et dont rien n'empêche d'étendre la signification, comme on l'a fait pour 
tant d'autres dans les mots scientifiques que nous avons tirés du grec. Dès lors le mot 
traumatologie s'appliquera également bien à tout ce que j'ai rapporté à la science que je nomme 
ainsi, soit qu'il s'agisse des blessures, compressions, etc., arrivées par accident ; de celles que 
le chirurgien est dans le cas d'opérer ; des moyens ou des instrumens auxquels il a recours pour 
atteindre son but ; soit même des expériences faites sur les animaux vivans, par lesquelles 
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