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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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Tels sont les effets produits par les brûlures, l'action des caustiques, etc. ; mais s'il s'agit de 
piqûres, de morsures, on pourra avoir à considérer séparément la blessure en elle-même qui 
doit être étudiée ici, et l'introduction dans les tissus organiques d'une substance qui est un 
véritable poison, et dont l'action est par conséquent du ressort de la pharmaceutique. 
Il n'était pas facile de trouver un nom convenable pour la science que nous avons à considérer 
dans cet article, parce que ceux que l'usage a assignés aux différentes branches de l'art de 
guérir, ont été en général choisis seulement dans l'intention de désigner l'usage qu'on fait 
dans cet art des moyens qu'on emploie pour conserver la santé, préserver des maladies ou les 
guérir, et que, comme je l'ai déjà dit, on ne doit point séparer, dans l'étude des agens de 
même nature, les recherches où l'on se propose seulement d'en connaître les effets, de celles qui 
out pour objet d'en tirer, comme moyens de guérison, tous les avantages qu'ils peuvent nous 
procurer. L'étymologie du mot pharmaceutique et celle des noms diététique et phrénygiétique, 
par lesquels je désignerai les sciences du troisième ordre dont je m'occuperai tout à l'heure, me 
permettaient d'en étendre la signification conformément à ce principe ; mais il n'en est pas de 
même des mots chirurgie ou méde- 
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