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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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science dont je parlerai tout à l'heure sous le nom de diététique : seulement comme ils ne 
distinguaient pas la physique médicale des autres sciences du premier ordre dont je vais m'occuper 
dans la suite de ce chapitre, et qu'ils ne traitaient des moyens d'agir sur l'économie animale que 
sous le point de vue de leur utilité, ils considéraient la diététique et la pharmaceutique comme 
faisant partie de ces sciences, et ils n'y admettaient que les connaissances relatives aux régimes 
et aux substances médicinales qui nous sont utiles ; tandis que je comprends, en outre, dans la 
diététique la détermination des effets nuisibles des régimes insalubres ; et, dans la 
pharmaceutique, celle de l'action que les poisons exercent sur l'organisme, conformément à la 
double signification du mot primitif φ?ρμαπον. 
2. Traumatologie. Nous avons ensuite à étudier l'action qu'exercent sur l'organisation de 
l'homme et des animaux les agens extérieurs qui l'altèrent ; soit lorsque cette action sépare des 
parties naturellement unies, comme il arrive dans les coupures, les ruptures, les fractures, et dans 
les opérations chirurgicales où l'on retranche ce qui nuirait à la vie, où l'on ouvre les 
vaisseaux et les diverses cavités du corps, etc. ; soit quand la même action s'exerce en 
comprimant ces parties, les contondant ou les désorganisant d'une manière quelconque, tant lorsque 
cela a lieu par accident, que quand le chirurgien s'en sert comme d'un moyen de guérison. 
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