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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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quelques observations. Je remarquerai d'abord que dans la zoologie, l'homme n'entrait que sous le 
rapport de son organisation, et comme placé à la tête de la série des animaux. La zootechnie, 
par la nature même de son objet, exclut de son domaine l'homme et ceux des animaux qui ont 
conservé leur indépendance; à l'exception toutefois des moyens de chasse et de pêche qu'elle 
indique contre ces derniers. Dans les sciences que nous allons parcourir, les végétaux, qui ont 
déjà cessé de nous occuper, et dont la vie n'est susceptible que de modifications 
infiniment moins nombreuses et moins variées, ne reparaîtront plus ; nous en verrons la raison 
dans le chapitre V, quand nous traiterons des sciences médicales considérées en général ; mais 
les animaux que l'homme s'est soumis joueront encore un rôle important, quoique l'homme lui-même 
soit le principal objet de cette branche de nos connaissances. 
Je remarquerai ensuite que les sciences dont il va être question dans ce chapitre prennent le nom 
de médecine, quand il s'agit de l'homme, et d'art vétérinaire, lorsqu'on s'occupe 
des animaux domestiques. Cette distinction étant une de celles qui constituent les sciences des 
quatrième et cinquième ordres dont j'ai annoncé que je ne m'occuperais pas, tout ce que je dirai 
sera général ; et comme l'homme est le principal objet des sciences dont il s'agit, pour éviter 
des circonlocutions qui 
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