Accueil
Rechercher dans les textes édités
Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
|<       <      Page 129      >      >|
Aller à la page
les quatre objets auxquels se rapporteraient toutes nos connaissances.
L'embranchement des sciences naturelles se divise évidemment en deux sous-embranchemens : celui 
des SCIENCES PHYTOLOGIQUES, et celui des SCIENCES ZOOLOGIQUES PROPREMENT DITES ; la restriction 
exprimée par ces derniers mots est nécessaire, parce qu'autrement le nom de sciences 
zoologiques comprendrait non-seulement celles dont il est ici question, mais encore tout 
l'embranchement, suivant. Voici le tableau. de cette classification. 

Embranchement.	     Sous-embranchemens.             Sciences du Ier ordre. 
                                                       { Botanique.
                       SCIENCES PHYTOLOGIQUES          {Agriculture.
SCIENCES NATURELLES 
                                                       {Zoologie.
                    SCIENCES ZOOLOGIQUES PROPt DITES   {Zootechnie.
                                                   

OBSERVATIONS. Arrivés à la mécanique, nous avons remarqué que toutes les sciences du troisième 
ordre dont elle se compose, offraient quelques caractères du point de vue troponomique ; qu'un de 
ces caractères relatif aux changemens de situation des corps qui se meuvent, se présentait 
également dans la cinématique et dans la. dynamique ; mais que celui qui consiste dans la 
comparaison des objets dont on s'occupe, et dans les lois qui résultent de cette. comparaison, ne 
se manifestait que dans la dynamique, véritable point de vue troponomique de la mécanique. Ici, ce 
n'est pas à l'égard des quatre sciences du troisième ordre, que renferme toute science du 
premier, mais relativement aux quatre sciences du premier ordre qui cornposent chaque embranchement, 
qu'on peut faire une remarque analogue., Les végétaux éprouvent, comme les animaux:, des 
changemens continuels ; comme eux, ils naissent, croissent, se reproduisent et meurent ; comme eux, 
ils ne subsistent que par les nombreux rapports qui existent entre eux et tout ce qui les entoure : 
le sol où ils plongent leurs racines, l'eau, l'air, la 
|<       <      Page 129      >      >|
Aller à la page
Télecharger le PDF en format texte ->Créer son extrait avec MonPDF Marquer cette page avec votre compte ICEberg+

© CRHST/CNRS, 2005 / Développé sous ICEberg 4.0.2 / hébergement CC-IN2P3 / Directeur de publication : Christine Blondel, responsable informatique : Stéphane Pouyllau