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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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b. Classification.
Ces quatre sciences du premier ordre, qui ont pour objet général l'étude des êtres organisés, forment un embranchement bien distinct des précédent, par le grand phénomène de la vie qui se manifeste dans ces êtres. Je lui ai donné le nom d'embranchement. des SCIENCES NATURELLES. J'ai déjà remarqué combien c'est mal à propos qu'on a réuni la minéralogie avec la botanique et la zoologie sous le nom d'Histoire naturelle ; et j'ai indiqué la nécessité de faire d'un caractère aussi profondément tracé que l'est celui des phénomènes de la vie, le caractère qui partage en deux sous-règnes le règne des sciences cosmologiques. Je remarquerai à ce sujet que si on avait fait plus d'attention à l'étymologie du mot nature, on n'aurait peut-être pas songé à comprendre la minéralogie dans les sciences dites naturelles. Ce mot dérive de natus, nasci, né, naître ; il ne devrait donc s'appliquer qu'aux êtres qui naissent, et, par conséquent, croissent, se reproduisent et meurent. Le mot monde, dans son acception propre, ne devrait, suivant moi, comprendre que l'ensemble inorganique de l'univers, et celui de nature devrait être restreint aux êtres organisés qui l'habitent. Le monde, la nature, l'homme embrassant l'univers dans sa pensée et s'élevant par elle jusqu'à son créateur, les sociétés humaines enfin, tels seraient alors
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