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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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je séparais la zoologie de la botanique, rien ne pouvait m'autoriser à ne pas séparer de même la 
zootechnie de l'agriculture ; il me dit que, dans un ouvrage sur tous les travaux de la campagne, 
dont il s'était long-temps occupé, il avait cru devoir traiter à part de l'agriculture proprement 
dite, et de tout ce qui est relatif à l'éducation des animaux domestiques, ainsi qu'à la chasse 
et à la pêche. Je me refusai d'abord à cette distinction, dont j'ai reconnu plus tard la 
justesse. 
On pourrait diviser la zootechnie en plusieurs sciences analogues aux subdivisions qu'on peut, 
comme nous venons de le dire, faire dans la zoologie, en partant, soit des différens groupes 
d'animaux que l'homme approprie à ses besoins, soit des divers genres d'utilité qu'il en retire ; 
distinguer, par exemple, la zootechnie des mammifères de celle des oiseaux, des poissons, des 
insectes, etc. ; parler dans l'une du soin des troupeaux, dans l'autre de ceux qu'exigent la 
basse-cour, le colombier, le vivier, le rucher ou la magnanière ; ou bien, séparer l'art 
d'engraisser les animaux qui servent à notre nourriture, de l'art de dompter et de soumettre au 
travail ceux qui nous sont utiles sous ce rapport; traiter à part des moyens de chasse ou de 
pêche, et les subdiviser même, d'après les divers groupes d'animaux, comme quand on a voulu faire 
une science sous le nom barbare d'aviceptologie. Mais de telles subdivisions ne sauraient 
être admises dans une classification générale des sciences. 
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