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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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la physiologie animale l'organogénie des autres parties de la science, celle-ci se 
subdivisant naturellement en ostéogénie, névrogénie, etc. Il en est de ces dénominations 
comme de celles des diverses parties de l'anatomie. Bien loin de croire qu'on doive les rejeter, je 
les regarde comme présentant un véritable avantage, par la nécessité où l'on est, quand une 
science est fort étendue, d'en traiter les différentes parties dans des ouvrages spéciaux, 
surtout quand il se rencontre un de ces hommes rares que le développement d'une seule idée conduit 
à des découvertes tellement nombreuses et tellement multipliées, que de leur ensemble résulte en 
effet une science nouvelle, comme nous avons vu naître l'organogénie des recherches d'un 
des plus grands physiologistes dont la France s'honore. 
Mais il est évident que toutes ces subdivisions de la zoologie correspondantes aux divers groupes 
d'animaux, ne peuvent être admises dans une classification générale des sciences, parce que rien 
n'en détermine le nombre, et qu'on pourrait l'étendre ou le restreindre, pour ainsi dire, à 
volonté. Celui qui publierait un ouvrage sur les singes seulement, pourrait, par exemple, donner le 
nom de pithécologie à la partie de la science dont-il s'occuperait. Le bel ouvrage de M. 
Dejean prendrait le nom de coléoptérologie, etc. Chaque monographie pourrait devenir une 
science. Les divisions de l'anatomie animale seraient également 
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