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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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2. Zooristique. Une seconde science du troisième ordre relative au même objet, comprend 
tout ce qui se rapporte à la détermination des profits et des pertes qui peuvent résulter d'une 
spéculation sur les animaux, soit réalisée, soit simplement projetée, comme d'un troupeau, d'un 
haras, d'un rucher, d'une magnanière, d'un étang, de l'affrétement d'un navire pour la pêche de 
la morue ou de la baleine, etc. De même que l'évaluation d'un champ qu'on se proposait de louer ou 
d'acheter faisait partie de la cerdoristique agricole, de même la détermination de la valeur des 
animaux qu'on est dans le cas d'acheter pour quelque usage que ce soit, et, par conséquent, les 
signes auxquels on reconnaît leur âge, leurs forces, leurs défauts, etc., appartient à la 
science pour laquelle j'ai fait le nom de Zooristique. 
3. OEcionomie. Pour compléter nos connaissances relatives aux procédés d'éducation des 
animaux, de préparation et de conservation des substances qu'ils nous fournissent, procédés qui 
souvent sont si différons selon les temps et les lieux, il faut comparer ces divers procédés, 
dans la vue de choisir les meilleurs ; c'est ce qui peut se faire de deux manières : l'une, 
purement expérimentale, consiste à partir des résultats obtenus, et à déduire de cette 
comparaison des règles d'après lesquelles on puisse se diriger dans le choix de ceux qui offrent 
le plus d'avantages. J'ai donné à cette science le nom d'oe- 
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