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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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§ IV. Sciences du troisième ordre relatives à l'utilité ou à l'agrément que nous retirons des animaux aux travaux et aux soins par lesquels ne nous procurons les matières premières tirées du règne animal.
La zoologie nous ayant fait connaître les animaux en eux-mêmes, il nous reste à les étudier sous le rapport des avantages qu'ils peuvent procurer à l'homme.
a. Énumération et définitions.
1. Zoochrésie. La première science qui se présente ici a pour but de faire connaître, d'une part, les procédés par lesquels on obtient, on nourrit, on rend propres aux différens services que nous pouvons en retirer, les animaux qui nous sont soumis ; de l'autre, ceux par lesquels nous nous procurons les espèces sauvages qui peuplent la terre, les fleuves ou les mers. Ainsi, la nourriture des troupeaux et des animaux domestiques de toute espèce, jusqu'aux oiseaux dont le chant nous récrée ; l'éducation des abeilles et des vers à soie, la chasse et la pêche, la préparation des matières animales pour les amener à l'état où elles sont livrées au commerce et à l'industrie, et les moyens de les conserver jusqu'à cette époque, sont également compris dans cette science que j'appelle zoochrésie, de χρπσ iota;ς, usage, action de se servir.
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