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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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animaux, comme la minéralogie qui est une espèce d'anatomie du globe terrestre à dû succéder à 
la géographie physique, comme nous avons placé l'anatomie végétale à la suite de la 
phytographie. Elle cherche de même dans les animaux ce qu'ils dérobent à l'observation 
immédiate, décrit les tissus homogènes et les organes qui en sont composés. C'est la partie de 
l'histoire naturelle des animaux qu'a traitée Daubenton dans des travaux moins brillans, mais aussi 
utiles à la science que ceux de son illustre collaborateur. 
3. Zoonomie. Alors le génie est venu s'emparer des résultats de ces divers travaux ; il a 
comparé toutes les modifications dont l'organisation animale est susceptible, et de cette 
comparaison il a déduit ces lois d'après lesquelles il lui a suffi d'un fragment d'os que recelait 
un rocher dont la masse l'avait soustrait aux ravages du temps, pour retrouver toute l'organisation 
et jusqu'aux moeurs d'un animal dont les révolutions du globe avaient fait disparaître l'espèce ; 
lois dont la découverte n'a pas seulement conduit à cet étonnant résultat, mais a donné 
naissance à la première classification naturelle des animaux, celle qu'on doit à l'illustre 
Cuvier, et qui, perfectionnée par son frère, est devenue la plus parfaite des classifications ; 
car celle des végétaux, premier exemple d'une méthode vraiment naturelle, ne me paraît pas 
encore parvenue au même degré de perfection, surtout parce qu'on 
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