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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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vrage, cette seule raison suffit pour placer la technologie avant les sciences où l'on étudie les 
moyens de se procurer les substances de tout genre qu'elle emploie. Or, suivant que ces substances 
sont minérales, végétales ou animales, les procédés pour les obtenir sont différens, et 
doivent, par conséquent, être l'objet de sciences différentes ; tandis que la même division ne 
saurait avoir lieu dans la technologie, parce que les procédés qu'elle emploie n'offrent aucune 
différence essentielle, quelle que soit l'origine des substances qu'elle transforme, et parce 
qu'elle en réunit souvent dans un même ouvrage, qui proviennent de ces différentes origines, 
comme lorsque le layetier emploie fer, bois et peaux pour la fabrication d'une malle. 

b. Classification.
Ces quatre sciences du premier ordre embrassent l'ensemble des connaissances que nous pouvons avoir relativement à leur objet général indiqué plus haut. J'en formerai donc un embranchement auquel je donnerai le nom de SCIENCES PHYSIQUES, et qui se divisera en deux sous-embranchemens comprenant, le premier, la physique générale et la technologie, sous le nom commun de SCIENCES PHYSIQUES PROPREMENT DITES ; et le second , la géologie et l'oryctotechnie, sous celui de SCIENCES GÉOLOGIQUES. Les motifs de cette subdivision des sciences physiques sont trop évidens pour avoir besoin d'être expliqués.
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