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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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3. Oryxionomie. Il n'est pas moins de l'intérêt de celui qui a une mine à exploiter de 
comparer les divers procédés qui peuvent être employés, pour choisir les plus avantageux. Cette 
comparaison peut se faire de deux manières : d'abord, en partant des résultats obtenus par des 
procédés usités en différens temps et en différens lieux, ce qui suffit souvent pour déduire 
de cette comparaison des lois ou des règles sûres d'après lesquelles il puisse juger quels sont 
ceux qu'il doit préférer. Pour désigner cette science, j'ai formé le mot d'oryxionomie, 
du grec ρνξις, action de fouiller le sein de la terre, et 
ν?μος, loi. J'avais d'abord cru pouvoir lui donner le nom de 
métallurgie ; j'y trouvais l'avantage d'employer un mot connu, mais il fallait en altérer le sens 
; car ce qu'on entend ordinairement par métallurgie, c'est cette partie de l'exploitation des mines 
qui enseigne les procédés qu'on emploie pour séparer les métaux des minerais qui les 
contiennent. Ce sens m'a paru depuis trop éloigné de l'idée que j'avais à rendre, et c'est ce 
qui m'a déterminé à créer un nom nouveau. 
4. Physique minérale. Mais cette comparaison de résultats que souvent on ne pourrait 
obtenir qu'avec beaucoup de temps et de dépenses, peut se faire bien plus facilement quand on 
remonte aux causes des phénomènes physiques et chimiques qui se passent dans les divers traitemens 
qu'on fait subir aux minerais, ce qui d'ailleurs peut seul con- 
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