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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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composé, il est temps de déterminer les lois de leur situation respective, et celles de la 
dépendance mutuelle par laquelle certains minéraux ne se trouvent que là où se rencontrent aussi 
certains autres minéraux. Tel est l'objet d'une science du troisième ordre que j'appelle 
géonomie, de γηou γα?η, terre, et 
ν?μος, loi. 
4. Théorie de la terre. Remonter aux causes des lois dont nous venons de parler, découvrir 
quels changemens successifs ou quelles révolutions soudaines ont mis le globe dans l'état où nous 
le voyons, les causes qui ont amené ces formations successives dont nous reconnaissons aujourd'hui 
l'existence, et qui ont incliné ou brisé çà et là les couches composant l'écorce du globe ; 
tout cela est l'objet d'une science du troisième ordre, qui complète l'ensemble de nos 
connaissances relatives au globe terrestre, et que je nommerai théorie de la terre. Sous ce 
nom on a désigné autrefois des hypothèses qui n'étaient que de vains romans ; mais aujourd'hui, 
grâce aux travaux des géologues modernes, et surtout à ceux de M. Elie de Beaumont, la théorie 
de la terre s'est élevée au rang d'une véritable science. 

b. Classification.
La réunion de ces quatre sciences, qui ont pour objet spécial de nous faire connaître le globe que nous habitons, constitue une science du premier ordre, embrassant toutes les connaissances qui y sont relatives. Je donnerai à cette science le nom
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