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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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dans la géographie physique que sous le rapport des propriétés qu'ils offrent à l'observation 
immédiate : nous avons maintenant à examiner les matériaux dont ils sont composés. Ces 
matériaux ont reçu le nom de minéraux, et la science qui en traite celui de minéralogie. 
Ce ne sont pas seulement les substances minérales homogènes, soit simples, comme le soufre, un 
métal à l'état natif ; soit composées, telles qu'un oxide, un sulfure, un sel, etc., qu'on doit 
étudier en minéralogie ; mais encore les substances hétérogènes, telles que le granite et les 
autres roches composées, qui différent des précédentes en ce qu'elles sont formées par la 
réunion de plusieurs minéraux homogènes qu'on peut séparer mécaniquement ; ces deux sortes de 
substances entrent l'une et l'autre dans la composition des terrains dont le minéralogiste doit, 
sans distinction, déterminer tous les matériaux, tandis que c'est au chimiste qu'appartient la 
décomposition ultérieure, en leurs principes constituans, de ceux de ces matériaux qui sont 
homogènes. Il est, d'ailleurs, évident que la minéralogie ne peut venir, dans la classification 
naturelle de toutes nos connaissances, qu'après la géographie physique, puisqu'il faut bien, quand 
on parle d'un minéral, pouvoir dire dans quelles parties du globe, dans quelles chaînes de 
montagnes, dans quelles sortes de terrains, ce minéral se trouve. 
On s'étonnera peut-être ici de deux choses, 1°. de
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