dans la géographie physique que sous le rapport des propriétés qu'ils offrent à l'observation
immédiate : nous avons maintenant à examiner les matériaux dont ils sont composés. Ces
matériaux ont reçu le nom de minéraux, et la science qui en traite celui de minéralogie.
Ce ne sont pas seulement les substances minérales homogènes, soit simples, comme le soufre, un
métal à l'état natif ; soit composées, telles qu'un oxide, un sulfure, un sel, etc., qu'on doit
étudier en minéralogie ; mais encore les substances hétérogènes, telles que le granite et les
autres roches composées, qui différent des précédentes en ce qu'elles sont formées par la
réunion de plusieurs minéraux homogènes qu'on peut séparer mécaniquement ; ces deux sortes de
substances entrent l'une et l'autre dans la composition des terrains dont le minéralogiste doit,
sans distinction, déterminer tous les matériaux, tandis que c'est au chimiste qu'appartient la
décomposition ultérieure, en leurs principes constituans, de ceux de ces matériaux qui sont
homogènes. Il est, d'ailleurs, évident que la minéralogie ne peut venir, dans la classification
naturelle de toutes nos connaissances, qu'après la géographie physique, puisqu'il faut bien, quand
on parle d'un minéral, pouvoir dire dans quelles parties du globe, dans quelles chaînes de
montagnes, dans quelles sortes de terrains, ce minéral se trouve.
On s'étonnera peut-être ici de deux choses, 1°. de
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