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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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rosée. L'Illustre Berthollet chercha la cause de ce phénomène; il découvrit que c'est l'oxigène 
de l'atmosphère qui brûle et détruit la matière colorante; il remplaça cet oxigène de l'air 
par celui que le chlore dégage de l'eau, et parvint à décolorer en quelques instans ces mêmes 
toiles dont le blanchiment, par les procédés ordinaires, aurait exigé plusieurs mois. 

b. Classification.
Ces quatre sciences embrassent tout ce qu'il nous est donné de connaître relativement à leur objet spécial, les procédés par lesquels nous transformons les corps pour les approprier à nos besoins ou à nos jouissances. J'en composerai une science du premier ordre, la TECHNOLOGIE. Dans les deux premières, on n'emploie que des procédés usités, et je donnerai à leur réunion le nom de TECHNOLOGIE ÉLÉMENTAIRE ; les deux autres ont un autre but : on y compare tous les procédés qui peuvent être employés, pour choisir les plus avantageux ; seulement, dans la première, cette comparaison est fondée uniquement sur les résultats obtenus, et dans la seconde, sur ceux que la théorie nous fait prévoir. C'est pourquoi je désignerai sous le nom de TECHNOLOGIE COMPARÉE la réunion de ces deux sciences du troisième ordre. L'analogie m'avait d'abord porté à donner à cette science du second ordre, qui en résulte, le nom de technognosie; mais cette expression , déduite de γρ?σις
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