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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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il faut apprendre à connaître les qualités diverses et les prix relatifs de ces matières 
premières ; celui qu'elles acquièrent par les transformations qu'on leur fait subir. Mille autres 
circonstances analogues doivent être prises en considération, et de toutes les recherches de ce 
genre se compose une science du troisième ordre, à laquelle je donne le nom de cerdoristique 
industrielle, κ?ρδος,gain, profit, ??ζω, je 
détermine. A cette science appartient évidemment l'art de tenir les livres, au moyen 
duquel un industriel peut à tout instant se rendre compte de ses profits ou de ses pertes. 
3.  Economie industrielle. Tant que, dans l'étude des procédés des arts, l'homme se borne 
à ces deux sciences du troisième ordre, il n'apprend qu'à répéter ce qu'on fait dans le lieu 
qu'il habite, il reste sous le joug de la routine. Pour que l'industrie puisse faire des progrès, 
il est nécessaire de comparer les procédés, les instrumens, les machines, etc., usités en 
différens temps et en différens lieux. Cette comparaison peut se faire de deux manières ; la 
première consiste à comparer les résultats qu'ils donnent, tant sous le rapport de la perfection 
des produits obtenus, que sous celui des frais qu'exigent l'emploi de ces procédés ou de ces 
instrumens, la construction de ces machines, etc., pour juger quels sont les plus avantageux, et en 
déduire des lois générales qui puissent diriger dans une entreprise industrielle. C'est par des 
comparaisons de cette espèce 
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