composeront une seconde science du troisième ordre, déjà connue sous le nom de chimie.
Elle doit être placée à la suite de la physique expérimentale, qui lui prête la connaissance de
propriétés auxquelles la chimie a recours à chaque instant., tandis qu'elle n'a rien à en
emprunter, si ce n'est des corps tout préparés, sans que le physicien ait à s'enquérir de la
manière dont ils l'ont été.
3. Stéréonomie. En comparant les diverses valeurs que prend une des propriétés que
présentent les corps, lorsqu'on fait varier successivement les circonstances dont cette propriété
peut dépendre, on détermine les lois des phénomènes, et de ces lois exprimées en formules, ou
déduit ensuite, à l'aide du calcul, toutes les vérités qui en dépendent. De là une autre
branche de la physique générale, que j'ai cru devoir nommer stéréonomie, de
στερε?ς, corps, et ν?μ&omicon;ς, loi. Il est
vrai que le mot ?Trpar ne s'applique proprement qu'aux corps solides; mais les Grecs eux-mêmes
l'ont employé dans un sens plus général quand ils ont fait le mot
στερεομετρ?α.
4. Atomologie. Pour connaître à fond l'objet des sciences qui nous occupent, il reste à
découvrir les causes des phénomènes, et, quand on les connaît, à en conclure ce qui doit
arriver dans les cas qui n'ont pas encore été observés. Or, ces causes résident dans les forces
que les molécules de la matière exercent les unes sur les autres ; c'est pourquoi j'ai donné à
cette science le nom d'atomologie, d'?τομος.
Elle suppose évidemment l'étude des trois pré-
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