deux sciences, quelle que soit, d'ailleurs, l'analogie qui existe entre elles ; analogie qui a
porté les auteurs dont j'ai parlé plus haut à placer la géométrie synthétique à la suite de
l'arithmographie, à exposer la théorie des lignes et des surfaces dans les mêmes ouvrages où ils
traitaient de la théorie des fonctions, et Newton lui-même à réunir dans son Arithmétique
universelle la géométrie synthétique à l'analyse mathématique.
Quelques parties de la géométrie synthétique en ont été séparées, sous des noms
particuliers, comme si c'étaient autant de sciences à part. Telle est, par exemple, la
géométrie descriptive, qui n'est à l'égard de la géométrie synthétique à trois
dimensions, que ce qu'est, relativement à la géométrie plane, la solution des divers problèmes
graphiques, sur la construction des perpendiculaires, des parallèles, des polygones, etc., que
personne n'a jamais songé à séparer de cette dernière science. Quant à la trigonométrie
rectiligne et à la trigonométrie sphérique, lorsqu'elles sont traitées
synthétiquement, comme elles l'ont été long-temps dans tous les cours élémentaires de
mathématiques, elles doivent être comprises, la première dans la géométrie plane, la seconde
dans la géométrie à trois dimensions, qui sont les deux subdivisions de la géométrie
synthétique. Je crois que cette manière de les exposer était de beaucoup préférable ; elle
n'empêchait pas, lorsqu'on en était à la géo-
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