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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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deux sciences, quelle que soit, d'ailleurs, l'analogie qui existe entre elles ; analogie qui a 
porté les auteurs dont j'ai parlé plus haut à placer la géométrie synthétique à la suite de 
l'arithmographie, à exposer la théorie des lignes et des surfaces dans les mêmes ouvrages où ils 
traitaient de la théorie des fonctions, et Newton lui-même à réunir dans son Arithmétique 
universelle la géométrie synthétique à l'analyse mathématique. 
Quelques parties de la géométrie synthétique en ont été séparées, sous des noms 
particuliers, comme si c'étaient autant de sciences à part. Telle est, par exemple, la 
géométrie descriptive, qui n'est à l'égard de la géométrie synthétique à trois 
dimensions, que ce qu'est, relativement à la géométrie plane, la solution des divers problèmes 
graphiques, sur la construction des perpendiculaires, des parallèles, des polygones, etc., que 
personne n'a jamais songé à séparer de cette dernière science. Quant à la trigonométrie 
rectiligne et à la trigonométrie sphérique, lorsqu'elles sont traitées 
synthétiquement, comme elles l'ont été long-temps dans tous les cours élémentaires de 
mathématiques, elles doivent être comprises, la première dans la géométrie plane, la seconde 
dans la géométrie à trois dimensions, qui sont les deux subdivisions de la géométrie 
synthétique. Je crois que cette manière de les exposer était de beaucoup préférable ; elle 
n'empêchait pas, lorsqu'on en était à la géo- 
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