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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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mier lieu ; le point de vue troponomique dans l'astronomie, qui observe les divers changemens du 
ciel, et déduit les lois du ces vicissitudes ; enfin, le point de vue cryptologique dans la 
mécanique céleste, qui révèle aux hommes les causes plus cachées encore de ces grands 
phénomènes. 

§ V. Définitions et classification des sciences du premier ordre qui n'empruntent à l'observation que des idées de grandeurs et des mesures.
Jusqu'à présent j'ai défini toutes les sciences du troisième ordre dont j'ai parlé, en faisant connaître les caractères qui leur sont propres et qui déterminent leurs limites respectives. Quant à celles du premier et du second ordre, je les ai circonscrites en indiquant seulement les sciences du troisième ordre qu'elles contiennent; mais je ne me suis pas occupé de leurs rapports avec les sciences voisines des mêmes ordres. Il n'est pas nécessaire de le faire pour les sciences du second, suffisamment déterminées par ce que j'en ai dit ; mais ayant maintenant à classer celles du premier, je ne puis me dispenser d'examiner, à leur égard, ces rapports, et d'en déterminer avec plus de précision la nature et les limites.
a. Énumération et définitions.
1. Arithmologie. L'arithmologie est la science de la mesure des grandeurs en général. Mesurer une grandeur, c'est exprimer par un nombre, soit entier, soit fractionnaire, la manière dont elle
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