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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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qu'on applique les nombres à la mesure de diverses sortes de grandeur dépendantes les unes des 
autres, comme dépendent, par exemple, le volume d'un corps terminé par une surface donnée, de 
l'aire des tranches qu'on y forme, en le coupant par des plans parallèles ; l'aire d'une surface, 
de la longueur des droites par lesquelles on la divise en bandes parallèles l'espace qu'un point 
parcourt dans un temps donné, de la vitesse avec laquelle il se meut ; cette vitesse, de la force 
qui agit sur le point mobile, etc., on découvre que les nombres qui expriment ces différentes 
grandeurs, ont des relations qui peuvent être ramenées, en général, à ce double problème : 
Connaissant les relations par lesquelles sont liées des quantités qui varient simultanément, 
trouver celles qui en résultent entre ces mêmes quantités et les limites des rapports de 
leurs accroissemens respectifs, et quand on connaît, au contraire, ces dernières relations 
remonter à celles des variables primitives. Les lois mathématiques, sur lesquelles repose la 
solution de ce double problème, sont l'objet du calcul différentiel et du calcul intégral, dont 
la réunion donne naissance à une autre science du troisième ordre, que, pour la désigner plus 
simplement, j'appellerai théorie des fonctions, à l'exemple de l'illustre Lagrange. 

4. Théorie des probabilités. L'homme est porté naturellement à rechercher les causes 
plus ou moins 
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