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Documents et études > CARRON, Lettres d’Elise, .
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Comment trouves-tu les cheveux d'or, les yeux d'azur ? (3) Je t'avouerai que c'est la bouche à 
demi-close qui m'étonne le plus, car il me semble, au contraire, qu'elle est très épanouie ; mais 
un poète de l'antiquité parle en ces mêmes termes et, ce qu'il dit s'étant trouvé être la 
pensée d'Ampère, celui-ci a cru pouvoir suivre son modèle... 

(3) Il s’agit de vers faits par Ampère sur Julie le 12 janvier 1797.
Des cheveux d’or, des yeux d’azur
Un teint où l’on croit voir les roses
Nager dans le lait le plus pur ;
Sur les lèvres à demi-closes
D’une bouche digne des dieux,
Un sourire naïf et tendre ;
Une voix, pour être amoureux,
Qu’il suffit une fois d’entendre…
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