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Documents et études > AMPERE, Journal d’Ampère du 10 avril 1796 au 4 février 1798, .
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– Mercredi 14. Je portai Voltaire, je les trouvai à table, et les accompagnai à Curis (3).
– Vendredi 16. Je fus rendre le deuxième volume de Bernardin, je fis la conversation avec elle 
et Jenny, je promis des comédies pour le lendemain. 
– Samedi 17. Je les portai et je commençai à ouvrir mon cœur.
– Dimanche 18. Je la vis jouer aux dames après la messe.
– Mardi 19. J'achevai de m'expliquer, j'en rapportai de faibles espérances, et la défense d'y 
retourner avant le retour de sa mère. 
– Samedi 24. Je fus rendre le troisième volume de Bernardin avec Mme Deshoulières, je rapportai 
le quatrième, la Dunciade et un parapluie. 
– Lundi 26. Je fus rendre la Dunciade et le parapluie, je la trouvai dans le jardin sans 
oser lui parler. 
– Vendredi 30. Je rapportai le quatrième volume de Bernardin et Racine, je m'ouvris à la mère 
que je trouvai dans la salle à mesurer de la toile. 

– Lundi 3 octobre. J'y allai, je lâchai encore quelques mots à la mère et je rapportai le 
premier volume de Sévigné. 
– Jeudi 6. Je fus rendre ce tome et prendre le second, je me trouvai seul avec elle sans oser lui 
parler ; on me donna les premiers bouts-rimés. 
– Lundi 10. Je les portai remplis avec le deuxième volume de Sévigné et je lui les mis 
adroitement dans les mains ; on me donna d'autres bouts-rimés à remplir. 
– Jeudi 13. Je les portai, avec le troisième volume de Sévigné, Charlot et Oreste que 
je lus. 
– Samedi 15. Je portai une lettre, et je dis que je venais prendre la mesure du manche. Mais elle 
était allée à Lyon avec sa sœur et la mère avait des affaires qui m'obligèrent d'aller passer 
la soirée à Curis. 
– Mardi 18. Je portai le manche, et je m'ouvris entièrement à la mère qui ne parut pas vouloir 
m'ôter toute espérance. 
– Samedi 22. Je portai le quatrième volume de Sévigné. La mère avait des affaires qui 
m'obligèrent d'aller à Curis. Mais elle me permit de parler plus au long la première fois. 
– Mardi 25. Je portai le cinquième volume, je trouvai Élise de retour, ce qui ne m'empêcha pas 
de parler et de rapporter de bonnes espérances. 
– Vendredi 28. Je vis Julie dans la cour en arrivant ; mais des hommes, par malheur, 
déchargeaient une charrette ; j'entrai, je trouvai une Mme Petit et je n'osai rien dire. J'avais 
porté le sixième volume. 
– Lundi 31. Grande compagnie, occasion du jardin manquée, tapisserie ; j'avais porté le 
septième ; j'oubliai le huitième et mon parapluie. 

(3) Curis, entre Saint-Germain et Neuville, chez la famille Boeuf qui y habitait le château.
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