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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 327 [carton 23], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-327-5-1.5.html

de Richelieu ; je revins à Poleymieux l'après-dînée.
– Samedi 10. Je fus voir la mère et la sœur, je m'accusai et m'excusai. J'y ai été depuis deux fois par semaine sans incidents nouveaux.
– Samedi 7 janvier 1797. Je n'ai trouvé qu'Élise qui m'a dit que sa mère était à Lyon ; nous n'avons parlé du reste que de choses indifférentes.
– Jeudi 12. J'ai trouvé encore Élise seule (6) ; mais, m'ayant parlé de la Chanson pour Mlle Bœuf, j'en profitai pour lui donner la mienne des cheveux d'or, etc. (7) ; ce qui fit que nous parlâmes très longtemps de Julie ; je rapportai Les Nuits d'Young.
– Mardi 17. Julie n'était point encore venue, j'ai encore beaucoup parlé à sa soeur (8).
– Vendredi 20. Il n'y avait encore qu'Élise et nous n'avons guère parlé de sa soeur à cause de la présence d'un domestique.
– Mardi 24. Julie n'était point encore venue, j'ai encore beaucoup parlé à sa sœur.
– Vendredi 27. Elle était enfin arrivée. D'abord la mère n'y était pas ; en faisant semblant de regarder des vignettes, je me mis à ses genoux ; sa mère vint et me fit asseoir près d'elle.
– Lundi 30. Je ne trouvai que les deux filles ; la mère m'appela un moment après dans le cabinet, où elle me dit de ne plus venir si souvent, et mille autres choses désespérantes.



(6) Voir lettre d'Élise du 12 janvier 1797.

(7) Voir cette chanson (Correspondance du Grand Ampère, t. I, p. 33).

(8) D'après une lettre d'Élise, il apporte ce jour-là le début de sa tragédie.

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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