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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 327 [carton 23], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-327-40-1.5.html

s'est moquée des merveilleux avec lesquels elle avait passé la soirée.
– Samedi 16. Je fus dîner chez ma tante, qui me dit d'aller donner des nouvelles à Mme Carron et à Élise qui étaient inquiètes. A midi, comme je voulais retourner chez ma tante, Mme Carron me dit : « Ah, je croyais que vous dîniez avec nous » et m'invita à dîner pour la première fois.
– Lundi 18. Je fus chez M. Périsse à 9h1/2. Il me proposa de venir déjeuner avec lui et ces dames ; mais, comme Archer n'était pas au magasin, j'y fus le premier. Elles avaient déjà déjeuné et je parlai un peu à Julie et à Mme Périsse de mes arrangements et d'autres choses. Julie parut faire peu de cas de l'état que je voulais embrasser ; ce qui fut cause que j'en parlai le soir à M. Périsse, qui me dit qu'elle avait dit : « J'aimerais mieux voir M. Ampère dans un commerce. » Il était venu le matin un moment après moi chez lui et nous avions déjeuné ensemble.
– Mardi 19. Je parlai le matin à M. Périsse du projet de son magasin et de ma pension chez M. Angles. Il se chargea de consulter habilement Julie là-dessus et de me dire si elle serait l'après-dînée chez lui. Il me rendit raison de tout cela l'après-dînée, et ce fut à ma satisfaction. Je le quittai pour aller

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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