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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 327 [carton 23], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-327-37-1.5.html

– Dimanche 3. J'y menai Joséphine le matin. Jenny y était encore. M. et Mme Carron vinrent ensuite avec M. Pignot ; nous fûmes dîner ; après quoi, nous revînmes faire des jeux. Je pris plusieurs fois au jeu du meunier la place que Julie venait de quitter. Ma tante survint avec maman et nous obligea de partir avant 3h1/4. Elle passa deux jours à Poleymieux.
– Jeudi 7. Après les premiers compliments, Julie me fit lire Adèle ; elle trouva l'histoire de Saint-André peu intéressante. Un chameau passa l'après-dînée sur le soir. Julie me conseilla différentes choses pour mon ajustement, qui marquaient un peu d'intérêt.
– Samedi 9. Arrivé à Lyon depuis la veille où, en arrivant chez M. Périsse, j'appris que son beau-frère était malade et je fis la conversation avec Mlles Boiron et Périsse. Je retournai à 4h1/2 savoir de ses nouvelles et je le trouvai avec sa femme et ses enfants et Julie, qui parut contente de me voir et me chargea d'une lettre pour sa mère. Elle se mit à la fenêtre pour écouter un concert. Je me mis à côté d'elle et elle daigna me demander si la musique me plaisait.
– Dimanche 10. Je fus déjeuner avec elle chez M. Périsse. Après nous avoir

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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