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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 327 [carton 23], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-327-36-1.5.html

– Dimanche 26. Je la vis au château où elle vint danser avec Élise et Jenny. Elle s'assit auprès de maman et parla beaucoup avec elle, avant et après le souper, quand elle cessait de danser. Je trinquai avec elle quand nous trinquâmes tous avec les catherines.
– Mardi 28. Je fus leur demander leurs commissions pour Lyon ; Julie me donna une lettre pour sa soeur.
– Vendredi 1er décembre (1797). J'y fus en arrivant de Lyon, mais je trouvai les trois demoiselles après s'habiller pour aller au château. J'allai dîner au bord de la Saône. Je restai avec Mme Carron et ne lui parlai d'abord que des propositions de M. Périsse pour mon cours. Bois étant venu, je fus chez ma tante ; mais, quand je fus de retour chez Mme Carron, j'ouvris entièrement mon coeur. Elle me dit plusieurs choses très consolantes, qu'elle laissait à maman de décider de la fortune qui était nécessaire à mes projets ; que, quand on possédait l'estime d'une personne et qu'on la méritait, c'était déjà beaucoup. Enfin, quand je partis, elle me dit : « Monsieur Ampère, quand nous reverrons-nous ? » Je lui répondis que je viendrais dîner le dimanche avec maman et ma soeur chez ma tante.

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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