qu'un peu de pain, du fromage et des noix.
Pauvre et heureux dans son réduit sauvage.
un chien fidèle était son compagnon.
De son bon maître il gardait la maison.
Un certain soir tous deux, près de la table,
ayant soupé paisiblement dormaient
quand, par malheur, l'histoire est véritable,
un gros rat gris que la faim tourmentait
accourt sans bruit, emporte le fromage,
qui pour l'hermite était friand potage.
En s'éveillant, il fut des plus surpris
de n'en trouver pas même les débris,
prend sa lanterne et cherche avec constance.
La revue faite, il n'a plus d'espérance.
Se désoler n'aurait servi de rien.
Il se décide à échanger son chien
Contre un bon chat qui promptement s'éveille
Au moindre bruit qui frappe son oreille.
Étant si pauvre il eut grande raison
De craindre plus les rats que les fripons.
Je lus aussi cette énigme qu'avait écrite M. Carron :
Du repos des humains, implacable ennemie,
J'ai rendu mille amants envieux de mon sort.
Je me repais de sang, et je trouve ma vie
dans les bras de celui qui désire ma mort.
Julie voulait ensuite que je leur lûsse Adèle ; mais Élise me fit lire Les pensées de Cicéron. Le soir, je me