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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 327 [carton 23], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-327-32-1.5.html

vint, elle me dit sa charade :
     Mon premier engloutit les hommes, les richesses
     On sème mon second, dans ses doigts on le presse
     Et l'on voudrait que mon entier
     Fût pour toujours au fond de mon premier.
Mais elle me refusa le rat, disant qu'elle n'était pas en train. Je lus Gonzalve, M. Poulin nous interrompit mais je l'achevai après son départ. Comme je le finissais, Mme Carron rentra et demanda ce que c'était ce pot de marguerites avec une étiquette, mais je ne répondis rien. Je continuai de lire rapidement et je m'en fus.
– Dimanche 13. J'y fus avec ma tante. Nous ne trouvâmes que Mme Carron. Pendant qu'elles parlaient, je fus au jardin où je trouvai Élise. Nous parlâmes de nos affaires. Je dis, entre autres choses, qu'elle savait pourquoi je désirais une fortune, et que je n'avais que faire de toutes les richesses de la terre sans cette espérance. Elle me fit quelques reproches de mon pot de fleurs. Mme Périsse vint et nous rentrâmes avec elle. Mme Périsse, et ensuite Julie, vinrent un moment après. Nous pelâmes des châtaignes et nous les fîmes cuire à la cuisine. Je m'y trouvai deux fois seul avec Julie. La première fois, elle me fit, d'un air charmant, des reproches

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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