sa sœur et la mère avait des affaires qui m'obligèrent d'aller passer la soirée à Curis.
– Mardi 18. Je portai le manche, et je m'ouvris entièrement à la mère qui ne parut pas vouloir m'ôter toute espérance.
– Samedi 22. Je portai le quatrième volume de Sévigné. La mère avait des affaires qui m'obligèrent d'aller à Curis. Mais elle me permit de parler plus au long [pour] la première fois.
– Mardi 25. Je portai le cinquième volume. Je trouvai Élise de retour, ce qui ne m'empêcha pas de parler et de rapporter de bonnes espérances.
– Vendredi 28. Je vis Julie dans la cour en arrivant ; mais des hommes, par malheur, déchargeaient une charrette ; j'entrai, je trouvai une Mme Petit et je n'osai rien dire. J'avais porté le sixième volume.
– Lundi 31. Grande compagnie, occasion du jardin manquée, tapisserie ; j'avais porté le septième ; j'oubliai le huitième et mon parapluie.
– Mercredi 2 novembre. Je fus le chercher, Élise m'apporta le huitième volume. Jenny, Agarite (4), visite de la maison Bœuf, promenade, jeux.
– Samedi 5. Je parlai à Julie devant sa mère et je rapportai le neuvième volume.
– Lundi 7. Je portai ce volume, Julie me dit de ne plus venir si souvent je ne parlai pas ce jour-là à cause de la mort de M. [Maupetit] ; [je] rapportai une brochure.
(4) Jenny Campredon est la soeur d'Agarite, qui est elle-même la femme de François Carron, donc la belle-soeur de Julie et d'Élise.